Mais au fait, pourquoi puppetboard ?
Il était une fois un royaume dans lequel les devops étaient roi et n'avaient (presque plus) rien à faire. Passant par là, le développeur opensource du dit produit se dit qu'il fallait réveiller se peuple au bios dormant. C'est ainsi que naquis la notion de PuppetDB (bon OK, y'a d'autres raisons notamment le besoin d'avoir un mécanisme de stockage des faits un peu plus propre que ce qui était fait).Concernant PuppetDB en lui même - dans les grandes lignes - sachez qu'il s'agit d'une base type NoSQL (notion à la mode) qu'on peut interroger à l'aide de requête de type REST (autre notion à la mode).
Pour la version un peu plus longue, sachez que le premier désigne un mécanisme de stockage d'objet au format JSON (et c'est là où je me rends compte que c'est pas forcément plus clair ...). En gros, c'est comme le SQL sauf qu'il n'y a pas de table et que les requêtes se font en javascript à la place du SQL. Si vous ne savez pas de quoi je parle là non plus, je ne peux plus rien faire pour vous.
Pour les requêtes REST (ou restfull), tout ceci désigne un moyen de faire des appels via l'utilisation de requête HTTP (et que c'est marrant de se rendre compte qu'on avait déjà fait du REST avant le verbe mais je m'égare). En gros, vous voulez la liste des machines, vous faîtes une requête sur l'URL http://localhost/nodes, ce dernier vous renverra alors la liste des nœuds sous la forme d'un hash map (autrement appelé JSON). Bon d'accord, c'est pas très clair. En gros, ça vous renvoie du texte qui devrait ressembler à un truc de ce genre :
{ "node1": {"address": "192.168.0.1", "macadress": "00:00:01:00:00:01"}, "node2": {"address": "192.168.0.2", "macadress": "00:00:01:00:00:02"}, }
Ne reste plus qu'à le lire et l'utiliser dans votre interface web, votre script perl etc.
Pour revenir à nos moutons, PuppetDB à donc pour rôle de stocker les informations qu'on va récolter suite aux applications de catalogue sur nos machines. Seul petit hic, le plugin puppet dashboard n'est plus trop compatible avec tout ceci et je me retrouve donc avec un superbe outil de présentation des données puppet vide et, de l'autre côté, une interface en JSON/Restfull absolument inutilisable pour mes utilisateurs (ainsi que moi-même étant donné que je ne lis pas encore le JSON dans le texte).
C'est donc à ce moment que je me suis mis en quête d'une alternative afin de rendre le sourire à mes utilisateurs et moi-même. Après quelques requêtes sur le moteur dont on ne doit pas prononcer le nom, je tombe sur le jeune et prometteur puppetboard (https://github.com/nedap/puppetboard).
Mais assez de blabla, passons maintenant à l'installation de ce merveilleux outils.
Installation
Autant vous le dire tout de suite, si vous voulez installer ce produit, c'est que vous utilisez puppet. Si vous ne voulez pas utiliser puppet pour l'installation, c'est que vous êtes maso. Comme il se trouve qu'en plus, les auteurs ont fait une recette puppet directement récupérable depuis le puppet forge, on ne va pas s'en priver.En premier lieu, assurez-vous d'avoir déjà les modules puppet apache et puppetboard (puppet module install/list/etc.).
Ouvrez la structure du node puppet correspondant à la machine sur laquelle vous voulez installer le puppetboard et ajoutez-y la recette suivante :
class { 'apache': } class { 'apache::mod::wsgi': } # Configure Puppetboard class { 'puppetboard': manage_virtualenv => true, puppetdb_port => "9090", puppetdb_host => "127.0.0.1", } # Access Puppetboard through pboard.example.com class { 'puppetboard::apache::vhost': vhost_name => 'puppetboard', port => 8888, }
De là, je vous invite à lancer la commande d'application de votre recette sur la machine puppetboard :
puppet agent -t
Tada ! Vous avez un puppetboard fonctionnel.
Sortez maintenant votre navigateur préféré (firefox, chrome,
Un petit tour du propriétaire s'impose :
- Le détail sur un serveur :
- Consultation du résultat de l'application d'un catalogue sur une machine :
- Requêtage des faits en base :
Pour finir
Autant le dire tout de suite, l'outil est encore un peu jeune. A noter un petit soucis que j'ai rencontré lors du déploiement : les librairies Javascript sont référencées sur Internet et non sur la machine. Il faut donc un navigateur avec un proxy valide pour que ça fonctionne. Je me fendrai peut-être d'un patch pour corriger ça ...Autre chose, je n'ai plus mes courbes de tendance sur le temps d'application du catalogue sur mes machines. Argh ! ça va crier ...
Mais bon, en dehors de ça, l'interface est assez réactive et simple à comprendre. Je recommande donc !
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